Le syndrome de l'Inde
Il n'est pas exceptionnel que certains troubles psychologiques apparaissent au décours d'un voyage. Selon les cas, ils sont indépendants de toute maladie psychiatrique avérée. Parfois, ils sont révélateurs de celle-ci ou d'une fragilité psychologique sous-jacente. Plus rarement, c'est la maladie psychiatrique elle-même qui pousse l'individu au voyage.
Un touriste, une fois arrivé à destination, se met à se comporter bizarrement et de façon inhabituelle : il harangue la foule, il déambule au milieu de la voie publique, il n'arrive plus à dormir, etc. Dans ce cas, le voyage, accompagné du choc culturel et de l'éloignement des habitudes, agit comme un puissant facteur de stress qui vient révéler une fragilité psychologique sous-jacente, dont le sujet ou son entourage n'avait pas toujours conscience. Le trouble du comportement vient révéler le plus souvent une angoisse, une dépression, un mal-être antérieur au voyage, ce dernier facteur agissant comme un catalyseur.
Le syndrome de l'Inde se manifeste par des troubles hallucinatoires ou délirants fréquents en Inde, pays dont la puissance mystique, mêlée à l'extrême pauvreté, bouleverse les voyageurs les plus rationalistes. Les sujets entrent dans des états d'errance ou d'extase, nécessitant le plus souvent un rapatriement sanitaire. Le simple retour en occident règle le plus souvent la situation. L' Inde a d'ailleurs créé un organisme spécialisé connu des tours-opérateurs qui recherchent ces personnes sur le territoire et les prennent en charge. Certains ne sont pas rentrés dans leur pays d'origine et sont restés vivre en Inde, parmi la population ou en tant que sage hermite. D'autre se sotn difficilement remis de cette expérience en Occident et ont éprouvé le besoin de retrourner en Inde.
Voici quelques exemples : Julien voyage depuis plusieurs semaines en Inde lorsqu'un soir, il est pris d'une crise de larmes, de tremblements puis d'extase. "J'avais l'impression de me fondre avec Dieu !" explique-t-il. Persuadé d'être investi d'une mission divine, il est en proie à des bouffées délirantes et à des crises de paranoïa durant plusieurs mois, jusqu'à ce que ses amis s'inquiètent et le fassent rapatrier en France.
A 20 ans, Lisa séjourne en Inde depuis un mois lorsqu'elle visite un orphelinat de mère Teresa. Submergée par une angoisse profonde, elle plonge alors dans un état dépressif aigu.
Un touriste, une fois arrivé à destination, se met à se comporter bizarrement et de façon inhabituelle : il harangue la foule, il déambule au milieu de la voie publique, il n'arrive plus à dormir, etc. Dans ce cas, le voyage, accompagné du choc culturel et de l'éloignement des habitudes, agit comme un puissant facteur de stress qui vient révéler une fragilité psychologique sous-jacente, dont le sujet ou son entourage n'avait pas toujours conscience. Le trouble du comportement vient révéler le plus souvent une angoisse, une dépression, un mal-être antérieur au voyage, ce dernier facteur agissant comme un catalyseur.
Le syndrome de l'Inde se manifeste par des troubles hallucinatoires ou délirants fréquents en Inde, pays dont la puissance mystique, mêlée à l'extrême pauvreté, bouleverse les voyageurs les plus rationalistes. Les sujets entrent dans des états d'errance ou d'extase, nécessitant le plus souvent un rapatriement sanitaire. Le simple retour en occident règle le plus souvent la situation. L' Inde a d'ailleurs créé un organisme spécialisé connu des tours-opérateurs qui recherchent ces personnes sur le territoire et les prennent en charge. Certains ne sont pas rentrés dans leur pays d'origine et sont restés vivre en Inde, parmi la population ou en tant que sage hermite. D'autre se sotn difficilement remis de cette expérience en Occident et ont éprouvé le besoin de retrourner en Inde.
Voici quelques exemples : Julien voyage depuis plusieurs semaines en Inde lorsqu'un soir, il est pris d'une crise de larmes, de tremblements puis d'extase. "J'avais l'impression de me fondre avec Dieu !" explique-t-il. Persuadé d'être investi d'une mission divine, il est en proie à des bouffées délirantes et à des crises de paranoïa durant plusieurs mois, jusqu'à ce que ses amis s'inquiètent et le fassent rapatrier en France.
A 20 ans, Lisa séjourne en Inde depuis un mois lorsqu'elle visite un orphelinat de mère Teresa. Submergée par une angoisse profonde, elle plonge alors dans un état dépressif aigu.
Un jeune psychanaliste a écrit un ouvrage en 2002 sur ce thème où il tente d'expliquer le phénomène. Voici la description du livre :
L'Inde rendrait-elle fou ? Un psychiatre, Régis Airault, a constaté que, de Bombay à Goa, de Delhi à Pondichéry, un véritable syndrome indien touche les Occidentaux - pour la plupart des adolescents et des jeunes adultes - qui se rendent dans ce pays. Là plus qu'ailleurs, et de manière plus spectaculaire, il semble que notre identité vacille.
Des personnes jusque-là indemnes de tout trouble psychiatrique éprouvent soudain, sans prise de drogue, un sentiment d'étrangeté et perdent contact avec la réalité. Plus curieux : ces troubles sont presque tous sans lendemain. Revenu chez lui, le voyageur en garde même un bon souvenir et, quelque temps plus tard, il n'a souvent plus qu'une idée en tête : retourner en Inde...
Qu'est-ce donc qui nous attire en Inde ? Pourquoi sommes-nous si fragiles là-bas ? Et que nous apprend sur nous-mêmes cette expérience qui transforme en profondeur notre vision du monde ?